Les folles journées : un pari fou

Publié le par marie.c hardouin

blog.jpg"Les folles journées", un pari fou au-delà de tout, il y a 13 ans René Martin a osé, la ville de nantes a suivi et depuis ce festival de musique classique qui a tant et si bien réussi, ne cesse d'essaimer partout dans le monde (Rio, Tokyo, Bilbao). Le cadre intimiste et élitiste dans lequel était enfermée la musique classique a explosé et son image en a été toute dépoussiérée.
Ne cherchez pas à louer un piano à queue ou demi-queue pendant les folles journées, il n'y en a plus un seul sur le territoire Français, les organisateurs sont même obligés d'aller en louer en Belgique.
Une implacable logistique est mise en oeuvre pour permettre aux musiciens d'aller se produire dans trois ou quatre villes en deux jours avec un timing qui leur laisse à peine le temps de souffler. 
Cette année, l'affiche nous présentait un Schubert en basket et il en fallait pour courir de concert en concert sans en rater une note. Sur 150 concerts programmés, en choisir 10 et y assister, ce n'était déjà pas si mal.
La démocratisation d'un art majeur est un motif de réjouissance. La treizième édition des folles journées vient de s'achever. Les partitions ont été refermées, les pupîtres repliés et les pianos rangés.
Mais il reste la musique.....

Publié dans arc en ciel

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