Irak, la victoire à tout prix

Publié le par marine


"Non rien de rien, non, je ne regrette rien..." G.W. Bush a entonné une fois de plus cette antienne pour défendre au pentagone, l'intervention américaine en Irak, à l'occasion du 5e anniversaire de sa croisade "Iraqui freedom". Le candidat républicain à la présidentielle américaine John McCain déclare qu'il faut poursuivre ce combat jusqu'à sa victoire quitte à y rester cent ans. Les intentions belliqueuses de ce va-t-en-guerre sont crédibles, lui qui, arrivé hier à Jérusalem, a exprimé son soutien aux opérations israéliennes contre les tirs de roquette à Gaza.


Coût de la guerre : 500 milliards de dollars (333 milliards d'euros), un chiffre qui devrait atteindre selon Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, 3000 milliards de dollars. Il explique que « les principaux bénéficiaires de cette guerre sont les compagnies pétrolières, les entreprises de sécurité militaire privées et surtout les firmes signataires de contrats avec le département de la Défense, contrats parfois exclusifs et entachés d’irrégularités, comme pour Haliburton, dont l’action a grimpé en flèche (+229 %) ».

Mais quel sens, donnez-vous au sens du mot victoire, monsieur McCain, pour cette guerre déclarée sous de faux prétextes et que d'aucuns qualifient de première guerre du pétrole ?


Soldats en campagne

Si le nombre de soldats américains morts dans ce combat depuis 2003 s'élève à près de 4000, celui des Irakiens reste des plus flou et varie selon les observateurs entre 100 000 et 1,2 millions. Près de la moitié des soldats américains tués étaient originaires de petites villes, moins de 25 000 habitants et 20% de localités de moins de 5 000 personnes. Des villes souvent sinistrées économiquement dont le revenu par habitant est inférieur à la moyenne nationale. Les difficultés économiques sont un des facteurs du taux élevé de recrutement de l'armée dans les zones rurales.

Publié dans Noir

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