Afrique du sud : carton rouge pour les médias

Publié le par marine

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Petite note d'humeur ....

Mais au fait, il y a bien une équipe qui a gagné contre nos chers antihéros mais pourquoi sont-ce eux qui ont les honneurs (enfin horreurs serait plus approprié comme terme). Afrique du sud, ils en rêvaient, ils l'ont fait.Avec un honorable score 2 à 0 mais ils sont les grands absents des médias, c'est incroyable... j'aurais aimé voir leur joie exploser à l'écran, je n'ai pas dû regarder les bonnes chaînes. Evidemment il n'y avait que la TF1 sur l'écran devant laquelle, affalés dans des fauteuils, quelques hommes hébétés, (des français surement) qui fixaient la télévision d'un regard vide. Et des joueurs la jouant profil bas de se gratter le mental à l'envi et ça durait, ça durait... mais jamais l'équipe d'Afrique du sud n'a été félicité et jamais ils ne sont apparu à l'écran et les présentateurs de donner le nom des équipes gagnantes sauf l'Afrique du sud comme si elle était maudite et que leur victoire ne valait rien.

Lu dans le quotidien suisse "Le temps" qui résume un peu l'opinion qui prévaut dans l'esprit de beaucoup.

" Qu’est-ce qui est le plus choquant, ou le plus honteux? Un joueur qui met un coup de boule et qui refuse ensuite de s’excuser ou une équipe qui, sabordant un entraînement, crée une véritable mutinerie pour défendre un camarade sanctionné?

La question n’a pas de réponse évidente. Mais posée de manière provocatrice, elle doit nous amener à prendre du recul face au spectacle grand-guignolesque que l’équipe de France de football a donné durant son séjour en Afrique du Sud. Attention aux fausses évidences car au moment où le grand déballage final va commencer, il y a lieu d’avoir un bon décodeur. La cause de ce spectacle désolant qui amène nombre de Français ou amoureux des Bleus à avoir honte de l’équipe de France, ce ne sont pas les salaires élevés de joueurs, le bling-bling ou… la société de consommation, comme on a pu le dire dans cette fièvre soudain révolutionnaire qui veut, en France, à nouveau couper tout avantage. Si la cause du «grand n’importe quoi» des Bleus était l’argent, elle devrait engendrer les mêmes effets dans nombre d’autres équipes nationales, au moins autant dotées de divas millionnaires.

Avec un peu plus de recul de champ, le problème apparaît davantage comme la résultante d’un grand affrontement multipolaire et chaotique: un entraîneur autiste, narcissique, suffisant et adepte de la provocation; des joueurs coupés des réalités, divisés en tribus, barricadés sur eux-mêmes, arrogants et prétentieux; une bande de notables du football français doublés de quelques énarques qui gèrent en catimini un fromage, soit les fruits et les dividendes de la gloire accumulée en 1998 et 2000, et, en embuscade, les joueurs de la génération 98, horriblement vexés d’avoir été écartés de cette gestion patrimoniale, et qui sonnent l’hallali pour prendre leur revanche. La main sur le cœur devant un champ de ruines, ils disent vouloir rétablir l’amour du maillot bleu qu’ils ont porté… Mais est-ce vraiment leur principale motivation?"

Publié dans rouge

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