De Moscou à Vladivostok : voyage en transsibérien

Publié le par marine

 

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Du 28 mai au 15 juin dernier, dans le cadre de l'année croisée France-Russie, 15 écrivains et poètes français sont partis à la découverte de la Russie, à bord du Transsibérien. De leur périple, les auteurs : Mathias Enard, Maylis de Kerangal, Sylvie Germain, Olivier Rolin, ont accepté, à la demande de France culture, de tenir le carnet de voyage de cette fabuleuse aventure. Les uns ont écrit sous forme de fiction et les autres sous forme de carnet de voyage. Certains ont écrit dans le train d’autres à leur retour.

Depuis lundi, France culture diffuse tous les jours de 13h30 à 14h cette traversée ferroviaire de 9288 kilomètres à 60 km/h qui égraine tant de lieux mythiques : Nijni-Novgorod, Kazan, Ekaterinbourg, Novossibirsk, Krasnoïarsk, Irkoutsk, Oulan-Oudé et Vladivostok. Le temps de laisser le voyage s’installer dans leur écriture.

 Le parcours du Transsibérien, c'est le long trait jaune sur la carte.

Pour voyager dans un fauteuil, c’est idéal.

 

Ecouter : pas de podcast mais en écoute pendant un mois après diffusion : France Culture

Monter à bord du Transsibérien, et découvrir le paysage qui défile au fil des jours : www.google.ru/intl/ru/landing/transsib/en.html

Publié dans arc en ciel

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L
<br /> vous trouverez mes voyages mobiles et immobiles sur le blog...<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> merci<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> OUI<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> en avez-vous commis d'autres ? si oui sont-ils visibles ?<br /> <br /> <br /> En avez-vous pris le transsibérien ? Etes-vous un voyageur ?<br /> <br /> <br /> Etes-vous allé en Russie ?<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Transsibériens<br /> <br /> Bercés par la vodka, assoiffés de chagrins<br /> Voyageurs sans destin, outrepassant l’Oural<br /> Dans les rames sans fin du long transsibérien<br /> <br /> Taïgas sans couleurs, traînées de neiges sales<br /> Lignes du télégraphe, désertiques tourments<br /> Hérissés de bouleaux époussetés de vent<br /> <br /> Ils n’ont jamais vécu et le savent déjà<br /> En maudissant leurs mères, caressantes d’instinct<br /> Mensongères tendresses, offertes d’un geste las<br /> <br /> <br /> Ils sont comme ces koulaks qui nourrissent la terre<br /> Au long de ces remblais menant aux Sibéries<br /> Transhumances endormies et bercés par le gel<br /> <br /> <br /> Ils se tiennent pourtant debout contre la steppe<br /> Ténus comme le fil de grandes symphonies<br /> Au fond de ces Russies qui n’en finissent plus<br /> <br /> <br /> Le chemin de traverses entaille les jours gris<br /> Lancinant battement des longues rames de fer<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> merci, est-ce de vous ?<br /> <br /> <br /> j'aime<br /> <br /> <br /> <br />